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Neuer explique le choix du Bayern

Il voulait jouer la Ligue des champions tous les ans. Dans les colonnes de Kicker, le gardien international allemand, qui a rejoint le Bayern Munich, a ainsi justifié son choix de quitter Schalke 04 pour le géant bavarois : « Il n’y a pas de garantie mais la probabilité est plus grande de participer à la Ligue des champions. À Schalke, nous n’avions pas les possibilités. J’ai pris la bonne décision. » la disputera en tout cas la saison prochaine avec Munich, ce qui n’aurait pas été le cas avec le club de Gelsenkirchen. Le portier de 25 ans s’est engagé pour cinq saisons.

Neuer enfin au Bayern

Le Bayern Munich a officialisé mercredi les arrivées de de . Le gardien de Schalke 04, annoncé depuis plusieurs semaines en Bavière, s’engage avec le club, alors que le latéral droit brésilien, qui avait été proche de rejoindre le Bayern l’été dernier, arrive en provenance du Genoa et a signé un bail jusqu’en 2014.Le Bayern Munich passe la seconde sur le marché des transferts. Troisième de Bundesliga, le club a tout d’abord mis fin au feuilleton Manuel Neuer. Annoncé depuis plusieurs semaines, le transfert du gardien de Schalke 04 n’a été officialisé que ce mercredi. La faute à des négociations qui ont trainé en longueur entre les deux clubs, alors que le portier de 25 ans, après avoir annoncé son intention de quitter Schalke 04 à la fin de la saison, était fortement pressenti en Bavière. Finalement, le Bayern devrait lâcher quelques 25 millions d’euros pour racheter la dernière année de contrat de Neuer avec son club formateur. Le gardien de but devrait parapher un contrat de cinq ans.

Toutes les parties concernées étaient bien évidemment ravies de l’accord trouvé. « Je suis vraiment impatient de relever le défi du Bayern Munich. Je vais arriver dans une nouvelle équipe, et j’espère m’intégrer rapidement« , a ainsi lâché Neuer, un temps courtisé par Manchester United, sur le site officiel de sa nouvelle équipe. Même son de cloche chez . « Le Bayern est très heureux de l’arrivée de Manuel Neuer, qui est non seulement le gardien numéro un de l’Allemagne, mais au l’un des meilleurs au monde« , a renchéri le président du Bayern, qui a finalement eu le dernier mot dans ce dossier. Neuer débarque en terrain conquis en Bavière, et sera bien entendu titulaire, Bütt ou Kraft, déjà parti, n’ayant pas convaincu lors de la saison difficile que viennent de vivre les coéquipiers de .

Le Bayern a également officialisé l’arrivée de Rafinha, ancien coéquipier de Neuer à Schalke. Le latéral droit brésilien, tout proche de signer déjà l’été dernier, avait pris la direction de l’Italie et du Genoa. Le club transalpin est finalement perdant dans l’affaire, ayant déboursé près de 8,5 millions d’euros pour Rafinha, pour qui le Bayern n’aurait lâché que 5,5 millions d’euros pour le rapatrier en Bundesliga un an après. L’arrivée du Brésilien, qui s’est engagé jusqu’en 2014, devrait permettre à de se fixer dans le couloir gauche de la défense bavaroise. Avec Nils Petersen, meilleur buteur de la deuxième division allemande avec l’Energie Cottbus, et donc Rafinha et Neuer, le Bayern n’a pas chômé alors que le mercato n’a pas encore ouvert officiellement ses portes. Et ce n’est peut-être pas encore terminé.

Bayern : Klose a envie de venir à la Lazio

En fin de contrat au Bayern Munich au mois de juin, l’attaquant international allemand jouit, à 33 ans, encore d’une belle cote sur le Vieux Continent. Annoncé par la presse transalpine à la Lazio de Rome, « Miro » a confié qu’il n’y serait pas opposé. « Laissez moi évoluer les offres et celles de la Lazio« , a ainsi déclaré Klose à Golmania. « Ma femme et moi somme allés en vacances à Rome et c’est une fille magnifique. J’étais proche de la Lazio en janvier mais le Bayern réclamait de l’argent et ils n’étaient pas prêts à payer. Mais je suis le seul maître de mon destin. J’ai besoin de parler avec les directeurs sportifs du club, mais je peux vous dire aux fans, si je viens, je ne vous décevrais pas ! Je suis très enthousiaste. »

Neuer et Rafinha au Bayern

Le Bayern Munich a officialisé ce mercredi les arrivées de de . Le gardien de Schalke, annoncé depuis plusieurs semaines en Bavière, s’engagera jeudi avec le club, alors que le latéral droit brésilien, qui avait été proche de rejoindre le Bayern l’été dernier, arrive en provenance du Genoa et a signé un bail jusqu’en 2014.Le Bayern Munich passe la seconde sur le marché des transferts. Troisième de Bundesliga, le club a tout d’abord mis fin au feuilleton Manuel Neuer ce mercredi. Annoncé depuis plusieurs semaines, le transfert du gardien de Schalke n’a été officialisé que ce mercredi. La faute à des négociations qui ont trainé en longueur entre les deux clubs, alors que le portier de 25 ans, après avoir annoncé son intention de quitter Schalke à la fin de la saison, était fortement pressenti en Bavière. Finalement, le Bayern devrait lâcher quelques 25 millions d’euros pour racheter la dernière année de contrat de Neuer avec son club formateur. Le gardien de but devrait parapher un contrat de cinq ans jeudi, à Vienne, en marge du rassemblement avec l’Allemagne auquel il participe actuellement.

Toutes les parties concernées étaient bien évidemment ravies de l’accord trouvé. « Je suis vraiment impatient de relever le défi du Bayern Munich. Je vais arriver dans une nouvelle équipe, et j’espère m’intégrer rapidement« , a ainsi lâché Neuer, un temps courtisé par Manchester United, sur le site officiel de sa nouvelle équipe. Même son de cloche chez . « Le Bayern est très heureux de l’arrivée de Manuel Neuer, qui est non seulement le gardien numéro un de l’Allemagne, mais au l’un des meilleurs au monde« , a renchéri le président du Bayern, qui a finalement eu le dernier mot dans ce dossier. Neuer débarque en terrain conquis en Bavière, et sera bien entendu titulaire, Bütt ou Kraft, déjà parti, n’ayant pas convaincu lors de la saison difficile que viennent de vivre les coéquipiers de .

Le Bayern a également officialisé l’arrivée de Rafinha, ancien coéquipier de Neuer à Schalke. Le latéral droit brésilien, tout proche de signer déjà l’été dernier, avait pris la direction de l’Italie et du Genoa. Le club transalpin est finalement perdant dans l’affaire, ayant déboursé près de 8,5 millions d’euros pour Rafinha, pour qui le Bayern n’aurait lâché que 5,5 millions d’euros pour le rapatrier en Bundesliga un an après. L’arrivée du Brésilien, qui s’est engagé jusqu’en 2014, devrait permettre à de se fixer dans le couloir gauche de la défense bavaroise. Avec Nils Petersen, meilleur buteur de la deuxième division allemande avec l’Energie Cottbus, et donc Rafinha et Neuer, le Bayern n’a pas chômé alors que le mercato n’a pas encore ouvert officiellement ses portes. Et ce n’est peut-être pas encore terminé.

Bayern : Rafinha en approche

Après Nils Petersen, le Bayern Munich serait sur le point de conclure l’arrivée de sa deuxième recrue estivale. Selon les informations de Bild, le Bayern devrait officialiser le transfert de en début de semaine prochaine. Proche de rejoindre Munich la saison passée avant de finalement s’engager avec le Genoa, le latéral droit brésilien, actuellement en vacances, doit encore passer la visite médicale. Il devrait ensuite parapher un bail de trois ans. Le Genoa, après l’avoir acheté près de 8 millions d’euros l’été dernier, en dervait récupérer que 5,3 millions d’euros dans la transaction. L’arrivée de , annoncé titulaire dans le couloir droit de la défense, devrait permettre à Philipp Lamh de se fixer à gauche.

Rummenigge pas inquiet pour Neuer

a confiance en Schalke. Alors qu’un accord entre le Bayern Munich et Schalke 04 semblait avoir été trouvé pour le transfert de vers la Bavière, le président de Schalke, Clemens Tönnies, a fait part récemment de son désir de conserver le gardien de but international allemand. Dans les colonnes du quotidien allemand Bild ce mardi, son homologue bavarois, Karl-Heinz Rummenigge, a fait part de sa confiance en les dirigeants du club de Gelsenkirchen, dans une déclaration faussement indirecte : « Je suis persuadé que Schalke 04 va se tenir à l’accord de principe auquel nous étions parvenus. Les dirigeants de Schalke 04 sont des hommes d’honneur et des négociateurs sérieux, comme nous. » Décidément, le transfert de Manuel Neuer n’a pas fini de faire parler.

Bundesliga, bilan de la saison

Nous ferons cette semaine le bilan des grands championnats étrangers. Première étape, l’Allemagne qui a été la première à terminer sa saison. Lors de la dernière journée, le Borussia Dortmund a célébré son Meisterschale – le trophée du champion – devant un Signal Iduna Park plein comme un oeuf. Entre la déception munichoise, le fiasco Wolfsburg et les belles surprises Mayence et Hanovre, retour sur une année de Bundesliga riche en émotions et en surprises.

La révélation de la saison : Dortmund

Personne ne s’attendait outre-Rhin à subir de plein fouet une déferlante jaune et noire, encore moins le Borussia Dortmund lui-même ! Emmenés par son génial entraineur Jürgen Klopp, les Borussen ont tout renversé sur leur passage avec notamment un début de saison tonitruant où le club de la Ruhr a notamment enchaîné 15 matches sans défaite, récupérant la place de leader le 31 octobre dernier pour ne plus jamais la lâcher. Grâce à une défense de fer – seulement 22 buts encaissés quand Mayence, deuxième meilleur arrière-garde du pays, en a pris 39 – le Borussia a pu s’épanouir offensivement et permettre à ses jeunes pousses – , Mario Götze, Shinji Kagawa, Nuri Sahin – de pleinement s’exprimer. Le début d’une nouvelle hégémonie sur le football germanique ?

Les surprises de la saison : Mayence, Hanovre

Le FSV Mayence a été clairement la bouffée d’oxygène que la Bundesliga attendait depuis quelques saisons. Sous l’impulsion de son entraineur Thomas Tuchel, le club a réalisé un début de saison tonitruant avec notamment sept victoires lors des sept premières journées, un record dans l’histoire de la Bundesliga nouvelle formule. Grâce à son trio détonnant , André Schürrle et Adam Szalai, le FSV a longtemps titillé les cadors de la Bundesliga, mais a dû se contenter de la 5e place, synonyme de Ligue Europa. Toutefois, la saison prochaine risque d’être compliquée avec les départs de Holtby pour Schalke et de Schürrle pour Leverkusen. Quant à Hanovre, la quatrième place décrochée est un véritable hommage à qui s’était suicidé le 10 novembre 2009. Longtemps qualifié pour le tour préliminaire de la prochaine C1, le HSV 96 a finalement cédé dans les dernières journées, mais cela n’enlève rien au magnifique parcours des hommes de Mirco Slomka.

La déception de la saison : le Bayern

Comment ça, le Bayern Munich une déception avec pourtant une troisième place au classement ? Eh bien oui, l’ex-champion d’Allemagne a étrenné un visage des plus contrastés cette saison, avec notamment une premier acte totalement raté où le FCB pointait au 5e rang, indigne de son standing. Peu épargné par les blessures de ses cadres, tous revenus carbonisés de la Coupe du monde sud-africaine, le « FC Hollywood » a fait « honneur » à son surnom en allant de rebondissements en rebondissements. Entre dissensions internes entre l’équipe dirigeante et Louis van Gaal, viré depuis, et crêpages de chignons entre joueurs avec notamment un peu à la fête, Munich a toutefois eu le mérite de réagir en fin de saison en champion, enchaînant neuf matches sans défaite. Autre lot de consolation, le titre honorifique de , « Torjäger » de la Bundesliga avec 28 réalisations.

Les bides de la saison : Brême, Wolfsburg, Stuttgart

La Bundesliga a failli connaître un petit cataclysme cette saisons avec trois clubs majeurs qui ont vacillé tout au long de l’année, le Werder Brême, le VfL Wolfburg et le VfB Stuttgart. Citées par tous les observateurs comme des candidats potentiels au titre, ou du moins à l’Europe, ces trois formations auront connu les pires difficultés à enchaîner les bonnes prestations. Mention spéciale au VfL Wolsfburg, champion voici deux saisons et qui a dû son maintien à un succès lors de l’ultime journée sur la pelouse de Hoffenheim (1-3) ! Le Werder Brême, flamboyant troisième la saison passée, doit pour sa part se contenter d’une modeste treizième place cette saison. Le départ de Mesut Özil pour le Real Madrid l’été dernier a vraisemblablement été mal digéré…

Le joueur de l’année : Gomez

Si les dirigeants du Bayern Munich peuvent se réjouir d’une chose cette saison, c’est du retour en forme de leur buteur Mario Gomez. Acheté 30 millions d’euros voici deux saisons, deuxième transfert le plus cher de la Bundesliga – le devance à présent avec 33 millions -, « Super Mario » a mis une année pour se mettre en route et faire taire les critiques à son égard. Et de quelle manière ! Avec 28 buts, « Super Mario » est entré dans le cercle très fermé des attaquants du FCB à passer la barre symbolique des 25 buts en une saison. Il a également rejoint le « Bomber » Gerd Müller en inscrivant au moins cinq triplés au cours de la même saison.

L’entraîneur de l’année : Klopp

Il aura été à n’en pas douter le grand artisan du succès final du Borussia Dortmund. En bâtissant une équipe jeune et ambitieuse, Jürgen Klopp a proposé le football le plus attrayant du championnat outre-Rhin, et de loin. Grâce à un jeu basé foncièrement sur l’attaque avec de jeunes pousses dont on entendra parler dans les années à venir, l’homme fort des Borussen a transformé son coup d’essai en véritable coup de maître !

Julien Froment

Mardi, le bilan de la saison en Angleterre

Dortmund au septième ciel

Au terme d’une saison exaltante, le Borussia Dortmund a décroché le septième Meisterschale de son histoire en survolant la Bundesliga du début à la fin. Grâce à une philosophie de jeu tournée toujours vers l’avant, la bande de Jürgen Klopp a peut-être lancé une nouvelle ère sur le football outre-Rhin.« Dortmund joue dans une ligue à part. » Ce compliment, venant de la bouche du « Kaizer » selbst, vaut son pesant d’or. Il faut dire que la saison de l’autre côté du Rhin a eu le droit à un tsunami, que personne n’attendait avec une telle puissance. Cette vague « jaune », fut l’oeuvre d’un club : le Borussia Dortmund. Alors que tous les observateurs de la Bundesliga avaient mis une pièce sur l Bayern Munich, le Bayer Leverkusen, Wolfsburg ou encore Hambourg, les Borussen ont déjoué tous les pronostics en survolant l’exercice 2010/2011. Pour la plus grande joie du Signal Iduna Park, rempli à 95% durant toute l’année et qui aura joué parfaitement son rôle de 12e homme.

Klopp, le maître à penser

Et ce parcours fantastique est en parti dû grâce à un homme : Jürgen Klopp. L’entraîneur de 43 ans, arrivé voici trois saisons dans la Ruhr, a construit une équipe à son image, à l’image de la philosophie de jeu qu’il propose, le « Vollgasfussbal« , alias « le football à plein gaz ». Si cette notion de jeu semble quelque peu complexe à comprendre du côté de l’Hexagone, Klopp l’a expliqué très simplement au cours de la saison : « Jouer à plein régime, en essayant d’atteindre nos limites. » Pour ce faire, l’entraîneur du BvB a décidé de mettre en place une équipe très offensive en 4-3-3, où les milieux de terrain Shinji Kagawa – puis Mario Götze lorsque le Japonais s’est blessé – et Nuri Sahin apportent le surnombre devant le but.

Résultat, Dortmund, malgré une moyenne d’âge très jeune – 23 ans environ -, a fait le spectacle cette saison avec 67 buts inscrits, deuxième meilleur total derrière le Bayern. Mais un jeu tourné vers l’attaque ne peut être efficace si la base défensive ne tient pas la route. Et « Kloppo », surnom donné à Klopp, a pu compter sur une arrière-garde ultra hermétique. Le quintet Weidenfeller – Piszczek, Hummels, Subotic, Schmelzer n’a encaissé que 22 buts au cours de la saison, 17 buts de moins que Mayence, deuxième meilleure défense de du Pays ! Avec 23 victoires sur 34 matches pour seulement 5 défaites, le Borussia a donc survolé les débats.

La relève du football allemand

La réussite du Borussia a également insufflé un nouvel élan au football allemand, avec l’éclosion de nouvelles petites perles. On pense notamment à Mats Hummels, formé au Bayern Munich, et qui a donné sa pleine mesure tout a long de la saison, tout comme le jeune latéral Marcel Schmelzer. Au milieu, c’est Mario Götze et qui ont été les dépositaire du jeu des Borussen, du haut de leur 18 et 22 ans. Des joueurs qui ont été appelés dans l’année par le sélectionneur national Joachim Löw, preuve s’il le fallait que Dortmund pourrait bien être le nouveau fournisseur privilégié de la Nationalmannschaft.

Mais Dortmund a aussi réalisé des « coups », et on pense au Nippon Shinji Kagawa. Blessé toute la deuxième partie de saison, le milieu de terrain offensif, acheté 300 000 euros l’été dernier à un sombre club japonais, s’était targué de 12 buts lors de la première partie de saison, si bien que les plus grands clubs européens lui ont fait les yeux doux. Idem pour le Tuc Nuri Sahin, qui convolera du côté du Real Madrid la saison passée. Conscient que son groupe sera au centre de toutes les convoitises, Jürgen Klopp a prévenu : « On ne sera pas la saison prochaine le champion typique, nous serons à nouveau automatiquement un challengeur. Il ne faut pas croire qu’on va produire à la chaîne des Kevin Grosskreutz et Mario Götze. » S’il est coutume de dire que le plus difficile est de confirmer, le Borussia Dortmund a toutes les armes pour poursuivre le magnifique travail entrepris cette saison. Et pourquoi pas se poser en nouveau patron du football allemand…

Julien Froment

Heureusement, il y avait Mario Gomez…

Le Bayern Munich a terminé la saison de Bundesliga voici une semaine à une décevante troisième place, après un exercice 2009/2010 couronné de succès avec un doublé Coupe-Championnat à la clé. Mais heureusement pour le FCB, un homme a sauvé la mise en décrochant le titre honorifique de meilleur buteur de la Bundesliga : .« Danke schön Super Mario! » Si le public de l’Allianz Arena a été souvent sevré de spectacle cette saison, il peut au moins remercier son buteur Mario Gomez qui sera parvenu à relever le niveau dans une saison morne pour le FCB. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, le champion d’Allemagne 2010 est reparti bredouille de cette campagne avec une élimination en demi-finales de la Coupe d’Allemagne (contre Schalke 04), en huitièmes de finale de la Ligue des champions (contre l’Inter Milan) puis une troisième place au classement, derrière le Bayer Leverkusen et l’intouchable Borussia Dortmund. Mais si le Bayern a enchaîné neuf matches sans défaite en fin de saison et est parvenu à accrocher la troisième place qualificative pour le tour de barrages de la prochaine Ligue des champions, c’est grâce à son buteur Mario Gomez.

Un retour sur investissement tardif

Dans un club où le temps est plus compté qu’ailleurs, Mario Gomez fait figure d’ovni. Arrivé en juin 2009 en provenance du VfB Stuttgart pour la modique somme de 30 millions d’euros, deuxième transfert le plus cher de l’histoire de la Bundesliga derrière , recruté par Manchester City pour 33 millions d’euros l’hiver dernier, Gomez a mis du temps à se mettre en route, doux euphémisme. Malgré la confiance de son entraineur Louis van Gaal, le joueur de 25 ans n’est jamais parvenu à se montrer décisif pour le FCB, n’inscrivant que 10 malheureux buts en 29 journées. Bien maigre pour un élément qui devait faire feu de tout bois après une saison magnifique au VfB, riche de 24 réalisations en 32 rencontres.

Mais « Super Mario » ne pouvait avoir perdu son sens du but comme ça. Et il a démontré à tous les sceptiques qu’il valait bien la trentaine de millions d’euros investis sur sa tête. Remplaçant au début de saison, Gomez a profité bon gré mal gré de la blessure de au dos et de celle de pour s’imposer à la pointe de l’attaque du Bayern. Dans un 4-3-3 lui faisant la part belle, le natif de Riedlingen n’a pas fait de détail, tant sur la scène nationale qu’européenne. Avec 28 banderilles et 8 en Ligue des champions, « Super Mario » est entré dans le cercle très fermé des attaquants du FCB à passer la barre symbolique des 25 buts en une saison. Il a également rejoint le « Bomber » Gerd Müller en inscrivant au moins cinq triplés au cours de la même saison. Gomez reste cependant loin du record de buts inscrits en une saison détenu par Müller avec 40 buts lors de la saison 1971/1972.

Bientôt l’éclosion en sélection ?

Toutefois, Gomez connaît encore quelques difficultés à s’imposer en sélection où son coéquipier Miroslav Klose lui barre la route, fort d’un Mondial probant en Afrique du Sud avec cinq buts. Gomez, 15 réalisations en 43 sélections, devrait toutefois prendre une nouvelle dimension au sein de la Nationalmannschaft, Joachim Löw ne pouvant se permettre de faire l’impasse sur lui.

« Il a retrouvé son efficacité devant le but, c’est très positif pour nous. Mario n’a que 25 ans, il peut occuper ce poste pendant beaucoup d’années encore« , avait d’ailleurs déclaré Löw à son égard en janvier dernier dans la presse allemande, même si Klose reste intouchable à ses yeux. En club comme en sélection, Mario Gomez devra relever l’un de ses défis les plus ardus, celui de la confirmation. Mais s’il conserve son instinct de buteur dans la zone de vérité, le Bayern Munich ne devrait pas encore rester longtemps brimé de titres la saison prochaine…

Julien Froment