Schalke 04 n’a pas abandonné l’idée de recruter Nolan Roux. Après avoir transmis une première offre au Stade Brestois il y a déjà plusieurs jours, de l’ordre de 4 millions d’euros, les Allemands pourraient revenir à la charge, avec une proposition revue à la hausse. Mais le club breton ne lâchera pas son joueur pour moins que sa clause libératoire, soit 8 millions d’euros.Nolan Roux sera-t-il toujours Brestois à la reprise du championnat ? Rien n’est moins sûr, tant le joueur de 23 ans attise les convoitises, en France comme à l’étranger. Courtisé par l’Olympique de Marseille en Ligue 1, mais également Liverpool et surtout Schalke 04 en Europe, l’attaquant breton pourrait filer vers l’Allemagne prochainement. En effet, selon les informations du quotidien L’Equipe, le club de Gelsenkirchen, qui avait déjà transmis une offre de quatre millions d’euros à Brest il y a plusieurs jours, va revenir à la charge très rapidement avec une nouvelle proposition, qui devrait atteindre les six millions d’euros. D’après le journal, Schalke a surtout l’avantage de s’être déjà mis d’accord avec Nolan Roux sur son éventuel futur contrat en Allemagne.
Mais six millions d’euros, c’est loin d’être suffisant pour convaincre le Stade Brestois de laisser partir son buteur. « C’est huit millions d’euros, et pas cinquante centimes en dessous. Tant que c’est en dessous, il joue à Brest » prévient le président du club breton, Michel Guyot. Huit millions, c’est la clause libératoire de Roux, et le montant que devra sortir le récent demi-finaliste de Ligue des champions s’il souhaite vraiment renforcer son secteur offensif. Si le président Guyot se montre aussi intransigeant sur le prix de son attaquant, c’est que le RC Lens, club formateur de Nolan Roux, a été malin. En le vendant à Brest, les Sang et Or ont fixé une clause obligeant les Bretons à leur reverser 50% de l’indemnité obtenue sur un futur transfert. Si le joueur est vendu huit millions d’euros à Schalke, c’est seulement quatre millions qui tomberont dans les caisses brestoises. Pour que tout le monde soit gagnant, les Allemands vont donc devoir mettre la main au portefeuille.