C’est le FC Sankt-Pauli qui a pris l’initiative, le 14 novembre dernier, de quitter X.
Avec Elon Musk à sa tête, le réseau social est devenu un lieu où « le racisme et les théories conspirationnistes se propagent librement. Les insultes et les menaces sont à peine sanctionnées et sont mêmes vendues comme une prétendue liberté d’expression« , a publié le club de Hambourg dans un communiqué.
En somme, le milliardaire a transformé ce qui s’appelait auparavant Twitter en une « machine de propagation de la haine » qui a « activement soutenu » Donald Trump durant les élections présidentielles aux Etats-Unis, poursuit le FC Sankt-Pauli.
D’autres clubs ont depuis emboîté le pas au promu en Bundesliga cette saison, à l’image du Hansa Rostock, pensionnaire de troisième division, ou encore le Werder Brême, hier, pour les mêmes raisons évoquées par le FC Sankt-Pauli.
Certains clubs choissent de rester sur X pour combattre les discours de haine
De son côté, le Bayer Leverkusen continue d’observer la situation avant de prendre une quelconque décision, tandis que le VfB Stuttgart ne compte pas se retirer dans un premier temps. Bien qu’estimant que le « discours politique soit de plus en plus menacé sur X« , le vice-champion de Bundesliga veut rester « pour l’instant » sur la plateforme, histoire de continuer à véhiculer ses valeurs et offrir une opposition aux discours de haine.
Un phénomène qui touche également d’autres sports : la fédération allemande de volleyball a effectivement décidé de ne plus servir de X.
A voir comment d’autres structures sportives, parmi lesquelles le Bayern Munich et ses 12,5 millions de followers en cumulé, vont se comporter ces prochaines semaines.
Quoi qu’il en soit, le FC Sankt-Pauli ou encore le Werder Brême espèrent que leurs followers les suivront sur BlueSky, le réseau social qui veut se poser à l’avenir comme le principal concurrent de X.