Publié le 6 décembre 2024 à 10H57
La Bundesliga et la 2e Bundesliga consolident leur statut de compétitions stables et attractives.
Dans un contexte où certaines compétitions, comme la Coupe du Monde féminine ou l’Euro 2024, peinent à trouver des diffuseurs, le football allemand fait figure d’exception. La Ligue allemande de football (DFL) vient de signer un contrat majeur pour la diffusion télévisée des matchs, d’un montant total de 4,484 milliards d’euros sur quatre ans, soit 1,121 milliard d’euros par saison. Ce nouvel accord marque une augmentation de 2 % par rapport au précédent cycle (2021-2025) et confirme la résilience du football allemand.
La Bundesliga encore loin de la Premier League
Les droits TV représentent une part essentielle des revenus des 36 clubs professionnels allemands. La répartition des fonds, qui sera décidée prochainement, jouera un rôle clé dans la compétitivité des équipes sur la scène européenne. C’est également le troisième cycle consécutif où les revenus dépassent le milliard d’euros par saison, témoignant de la stabilité du championnat. Les 306 matchs de Bundesliga par saison seront répartis entre Sky et DAZN, deux diffuseurs majeurs du marché. DAZN ressort comme le grand gagnant de ce cycle, récupérant le prestigieux multiplex du samedi après-midi, autrefois détenu par Sky. Cette stratégie de diffusion assure une visibilité optimale tout en diversifiant les offres pour les abonnés.
Malgré ces chiffres impressionnants, la Bundesliga reste à distance des mastodontes européens en termes de droits TV. La Premier League domine avec des revenus estimés à 4,05 milliards d’euros par saison, grâce notamment à des contrats internationaux très lucratifs. La Liga espagnole suit avec 2,04 milliards d’euros annuels, tandis que la Serie A italienne et la Ligue 1 française peinent à franchir respectivement les 900 millions et 500 millions d’euros par saison. Avec cet accord, la Bundesliga confirme son statut de championnat stable et attractif. Toutefois, pour rivaliser avec les géants européens, elle devra continuer à innover et à séduire de nouveaux publics, notamment à l’international.
