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VfB Stuttgart

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festival offensif du Bayern, le RB Leipzig perd pied à Stuttgart


Le Bayern Munich ne laisse pas beaucoup de points en route cette saison en Bundesliga. Nouvelle démonstration ce mercredi soir avec un succès éclatant face à Hoffenheim (5-0). Leroy Sané s’est offert un doublé, Harry Kane a repris la tête du classement des buteurs avec son 16e but de la saison, Gnabry et Guerreiro ont parachevé le spectacle. Le Bayern est plus que jamais leader du championnat.

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Classement général Bundesliga

Et il ne verra pas le RB Leipzig se rapprocher puisque le club de l’est s’est incliné sur la pelouse du Vfb Stuttgart (2-1). Les hommes de Marco Rose avaient pourtant ouvert la marque par Sesko, avant d’encaisser deux buts en deuxième période. Dans les autres résultats de la soirée, Augsbourg s’est imposé sur la pelouse de l’Union Berlin (2-0), et le Werder Brême s’est fait rejoindre in extremis par Heidenheim après un match spectaculaire (3-3). Plus tôt dans la journée, Bochum avait dominé Sankt-Pauli (1-0).

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Le VfB Stuttgart conclut un partenariat avec le club brésilien de São Paulo


Le club de Bundesliga, le VfB Stuttgart, a conclu un partenariat stratégique avec l’équipe brésilienne de Série A de São Paulo. Le partenariat a été initié par l’ancienne star du VfB Cacau, né au Brésil, non loin de São Paulo.

Quels sont les objectifs de l’accord de partenariat ? Le partenariat se concentre sur la coordination des académies des deux clubs. Une partie du plan prévoit que les meilleurs talents de São Paulo se rendent en Allemagne deux fois par an pour s’entraîner avec l’équipe première du VfB. En échange, les U19 et U17 de Stuttgart se rendront au Brésil pour les camps d’entraînement d’été.

« Nous sommes ravis d’avoir trouvé un partenaire incroyablement connu en la personne du Sao Paulo FC pour notre partenariat intercontinental de développement des talents », a déclaré Rouven Kaspar, directeur du marketing et des ventes de Stuttgart, dans un communiqué du club. Notre objectif est de travailler ensemble sur un pied d’égalité en termes de contenu. Les deux parties peuvent apprendre et bénéficier l’une de l’autre afin que cette coopération puisse continuer à se développer à l’avenir. Le Brésil est un marché cible international important pour le VfB et nos partenaires régionaux et nous voulons y construire des ponts ensemble.»

Les deux clubs espèrent que cet accord de coopération contribuera à réduire l’écart entre eux et les meilleures équipes de leurs ligues respectives. Alors que Stuttgart a terminé deuxième la saison dernière, les Souabes ont fait un petit pas en arrière et sont, au moment de la rédaction de cet article, huitièmes de la Bundesliga, même si une victoire contre le RB Leipzig mercredi pourrait voir le club passer à la cinquième place.

La vérité est que Stuttgart aurait toujours du mal à reproduire sa saison historique 2023/24. Dans cette optique, les décideurs en amont de la saison ont souligné que l’objectif était de consolider le succès du club de la saison dernière et de le transformer en succès durable au cours des prochaines années.

« Au cours des dix dernières années, Stuttgart a joué deux fois en deuxième division », a déclaré Cacau dans une interview accordée à Gegenpressing avant la saison. « Il y a trois ans, ils n’avaient réussi à éviter la relégation qu’à la dernière minute. La saison précédente, ils jouaient la relégation contre Hambourg, et maintenant vous êtes en Ligue des Champions. Pour moi, le plus important c’est la stabilité du championnat. Pour stabiliser un peu les performances.

Des partenariats stratégiques comme celui signé avec São Paulo sont censés aider le VfB à réduire l’écart avec les autres grands clubs allemands. Sur le terrain, cela fournira à l’équipe de Bundesliga une voie privilégiée pour recruter les meilleurs talents du Brésil. En dehors du terrain, la marque VfB bénéficiera d’une notoriété significative sur l’un des plus grands marchés du monde.

Comment São Paulo en bénéficiera-t-elle ? « Ce partenariat avec Stuttgart est une autre étape importante dans notre entrée sur le marché européen et l’internationalisation de notre marque », a déclaré le président de São Paulo, Julio Casares. « Le développement de nos jeunes talentueux est enraciné dans notre ADN et fondamental pour l’avenir de São Paulo. »

São Paulo a pris du retard sur les autres grands clubs brésiliens ces dernières années. Palmeiras et Flamengo, en particulier, ont devancé les trois fois vainqueurs de la Copa Libertadores. Mais au cours des dix dernières années, le seul titre remporté par São Paulo a été la Copa do Brazil en 2023.

Ainsi, comme Stuttgart en Allemagne, São Paulo tente de retrouver son ancienne gloire. En travaillant ensemble, les deux clubs ont désormais fait un pas important dans cette direction.

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Football (Bundesliga). Anthony Rouault : « Je m’éclate à Stuttgart »


Une formation accélérée. En un an et demi, l’ancien Toulousain originaire du Lot-et-Garonne a quasi déjà tout connu avec Stuttgart : la lutte pour le titre en Bundesliga et la découverte de la Ligue des Champions. Titulaire au sein de la défense centrale du club allemand, l’enfant de Saint-Colomb-de-Lauzun (23 ans) en redemande.

Un an et demi après avoir signé à Stuttgart, estimez-vous avoir fait le bon choix ?

Les résultats du club plaident en effet pour ce constat. Alors qu’on pensait se battre pour le maintien, on a terminé vice-champion d’Allemagne derrière le Bayer Leverkusen et devant le Bayern Munich, ce qui n’est pas une petite performance. Cela nous a permis de nous qualifier pour la Ligue des Champions et de vivre une nouvelle saison vraiment passionnante.

Vous avez découvert la Ligue des Champions sur la pelouse du Real Madrid. Quel souvenir gardez-vous de ce moment ?

Paradoxalement, je crois que cette fameuse petite musique m’a plus fait frissonner depuis mon canapé que sur la pelouse (rires). Quand on arrive sur le terrain, on est déjà concentré à 200 % et on laisse donc peu de place à l’émotion. Face à ce genre d’adversaires, quand tu sais que tu vas affronter des joueurs de très haut niveau, tu es obligé de rester dans ta bulle pour espérer être le plus performant possible.

En affrontant des joueurs aussi prestigieux que ceux évoluant au Real, au Bayern ou à la Juventus, lesquels vous ont le plus impressionné ?

Sans hésiter, je dirais Vinicius qui est incroyablement puissant et déroutant par ses dribbles. Avec Rodrygo, dont on ne parle peut-être pas assez, c’est certainement ce qui se fait de plus fort aujourd’hui sur le plan offensif. Ça va très vite. Techniquement, c’est très fort et cette capacité à répéter les efforts est incroyable. Un joueur comme Harry Kane est beaucoup moins compliqué à prendre au marquage mais, dans la surface, si on le quitte des yeux une seconde, il va trouver la bonne zone pour marquer un but.

« Saint-Colomb-de-Lauzun est vraiment mon club de cœur et reste mon point d’ancrage avec la réalité »

Quel est, pour le moment, votre meilleur souvenir de cette saison 2024-2025 ?

La victoire sur la pelouse de la Juventus en Ligue des Champions (0-1). S’il y a moins de joueurs majeurs qu’à une certaine époque, la Juve reste une très grande équipe européenne. Remporter notre premier match de la saison dans cette compétition à Turin a été une très grande émotion.

En championnat, la saison est plus difficile que la précédente (7e après 16 journées). Payez-vous la répétition des matchs ?

On est une équipe qui n’est pas calibrée pour être performante dans toutes les compétitions. On a, en outre, pas mal de blessés et c’est un effectif restreint et peu expérimenté qui doit donc affronter ces différents challenges. Tout le monde a dû s’adapter pour prendre ce rythme auquel personne n’était habitué. Les blessures de quelques cadres nous ont été très préjudiciables.

Waldemar Anton, votre capitaine la saison dernière, et Serhou Guirassy, qui était votre meilleur buteur, sont partis à Dortmund. Des joueurs comme Enzo Millot, Angelo Stiller ou Deniz Undav pourraient rapidement partir. Est-ce que vous avez le sentiment d’évoluer, comme au Toulouse FC, dans une équipe en perpétuelle mutation ?

C’est le football d’aujourd’hui qui veut que les effectifs évoluent très régulièrement. Pour des raisons économiques, on peut être amené à être vendu comme cela a été mon cas à Toulouse. Il faut apprendre à vivre avec ça et essayer de rester le plus performant possible pour passer des caps et évoluer dans les meilleurs clubs possibles.

Anthony Rouault : « J’aime beaucoup le championnat espagnol qui, je crois, correspond assez bien à mes qualités. Mais je suis bien pour le moment à Stuttgart et je m’éclate dans le football allemand. »


Anthony Rouault : « J’aime beaucoup le championnat espagnol qui, je crois, correspond assez bien à mes qualités. Mais je suis bien pour le moment à Stuttgart et je m’éclate dans le football allemand. »

Sébastien Maurès

Y a-t-il un championnat qui, plus qu’un autre, vous attirerait ?

J’aime beaucoup le championnat espagnol qui, je crois, correspond assez bien à mes qualités. Mais je suis bien pour le moment à Stuttgart et je m’éclate dans le football allemand. Il me permet de progresser, notamment sur le plan physique, mais aussi de découvrir un football plus total qu’en France avec d’autres enjeux tactiques.

Avez-vous encore le temps de suivre les performances de Saint-Colomb-de-Lauzun ?

Oui, je les suis toujours d’aussi près. C’est vraiment mon club de cœur où se trouvent ma famille et mes amis. Si je ne peux plus m’y rendre aussi souvent qu’avant, le lien reste aussi fort. Cela reste mon point d’ancrage avec la réalité et il est essentiel pour moi de ne pas oublier d’où je viens.